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(musique : Boney M, "Funky town")
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(musique : Boney M, "Funky town")
L’art subtil de ne pas mentir tout en n’avouant rien. :D
(bon et la prochaine fois je ferai attention à éviter d’être en train de manger un truc quand j’ouvre ton blog, parce que là j’ai failli tout recracher sur l’ordi en m’étranglant de rire… je vais le classer dans catégorie de mes favoris “blogs dangereux”)
En fait il FAUT mentir. Etrangement, quand ton patron se la joue grand ami à qui tu peux librement dire ce que tu penses, au final tu prends le risque d’être viré-e. Je ne t’apprends rien bien sûr.
Monde cruel, j’te jure.
Oui bien sûr, “étrangement”. C’est tout le problème de la limite entre vie privée et vie professionnelle, limite finalement extrêmement vague et compliquée dans les faits.
Ne serait-ce que parce que l’activité représente une grosse partie de la vie d’un individu, et que néanmoins il y a des droits qui ne sont pas exclusivement liés au travail (justement, le droit à la vie privée; et puis les droits de l’Homme plus généralement).
Maintenant, je crois qu’il y a une différence fondamentale entre le cas où tu es dans une activité qui te plaît vraiment, pour laquelle tu as une vocation et où tu t’investis de par tes centres d’intérêt, et celui où tu es dans un job alimentaire (comme ce dont tu parles là). Dans le premier cas c’est plus simple de s’affirmer et être donc moins dans le mensonge; c’est plus probable que tu sois davantage comprise et en connivence, car plus convaincue, plus intègre en fait, puisque dans ce cas tu ne subis pas, tu choisis le métier. Même face à une situation où tes supérieurs seraient comme des potes, tout en exerçant de droit une autorité sur toi qui peut être problématique parfois pour dire ce que tu penses tout le temps.
Ceci dit, au-delà du boulot, imaginer pouvoir dire et attendre la vérité, rien que la vérité, partout et tout le temps, est une gentille utopie, non ? (quitte à enfoncer une porte ouverte.) Enfin, c’est dans ce sens où ton “il faut” me semble très juste. Hélas.
(J’ajoute que j’adore ce tube Funky town, me fait marrer ce truc :D)
Ca se discute. Dans la mesure où justement il s’agit d’un boulot alimentaire, il est plus facile d’exprimer mon désaccord ou de revendiquer un peu de respect. Le risque me semble moins gros malgré tout, puisque qu’en cas de renvoi j’aurai moins perdu que si j’avais choisi ce boulot par passion ou même par “vocation”.
Donc au final, ma grande gueule risque de s’ouvrir à un moment ou à un autre. Arf.
Ben, au bout d’un moment, si vraiment tu juges que le patron dépasse le seuil du supportable, de toutes façons et quel que soit le boulot en question, il vaut mieux le dire. Y a quand même un droit du travail qui fait que les patrons ne peuvent pas dire, ni faire, tout ce que bon leur semble. Et ce n’est pas réservé à l’extrême-gauche.
Dans le message précédent, je pensais plutôt au fait que dans un travail qui te correspond vraiment, il y aurait peut-être moins de motifs de ras-le-bol et donc moins d’obligation de prendre sur soi en “mentant”. Et qu’en cas de désaccord, on est plus susceptible de trouver un terrain d’entente par motivation.
Enfin c’est comme ça que j’ai vécu les différentes situations, mais ça n’en fait pas une règle pour autant, certes; et effectivement le fait d’en avoir rien à cirer de la mission peut conduire à moins se brider (beaucoup de points de vue différents possibles en fait, oui).
Ce qui est intéressant aussi, évidemment, c’est que le seuil du supportable dépend beaucoup de la personnalité de chacun-e.
Quelqu’un comme moi refuserait d’admettre la possibilité qu’il faille abandonner et ne pas se battre.
Y a des baffes qui vont se distribuer dans quelque temps, c’est très possible. Hahaha. :-)
Oui, l’appréciation subjective quant à supporter un petit cochon fumant qui pue est une donnée variable, par essence !
Et puis beaucoup dépend, en l’occurrence, de la nécessité strictement matérielle dans laquelle tu trouves.
Mais je réitère toutefois qu’il y a la Loi : un baromètre sensément objectif, ou du moins qui est supposé fournir des recours. Et par exemple (même si je suppose que ton exemple est fictif ?) un boss qui demande à ses subalternes de décrire quelle image personnelle (dans le sens privé et justement subjective) ils ont de lui, ben en général c’est en dehors d’un contrat de travail légal.
Comme toute allusion à ce qui touche à autre chose que la mission que remplissent les contractuels, si ce n’est pas légitimé pour une raison précise : à partir du moment où il te parle d’autre chose que ce qui rentre dans ton activité, tu as le droit de t’insurger.
Non, mon exemple n’est pas fictif du tout en fait pour le coup.
Mais la loi c’est bien joli. N’empêche que si tu te lances dans des démarches de revendication de tes droits et bla bla, ben tu perds ton boulot. Et si comme moi t’es payée à l’heure, t’as pas droit au chômage.
La loi finalement, c’est principalement pour ceux et celles qui ont déjà une forme de sécurité.
Mais bref. Je suis résistante à la connerie heureusement, et même à une forme de harcèlement à la con. J’y ai été préparée pas mal.
Je sais bien que tu es plus que prête àa affronter ça, déjà si tu en parles ainsi sur ton blog, je trouve que c’est un signe. Et je me doutais bien de la précarité de ta condition de job…:(
Mais en tout cas, en France il y a les Prud’hommes, simplissimes d’accès justement, pour les démunis, et efficaces. Je serais très étonnée s’il n’y avait pas l’équivalent en Suisse -c’est possible, hein, mais ça m’étonnerait fort et j’apprendrais quelque chose en l’occurrence :).
Intéressant sujet. Et bon courage surtout. Bisoux.
J’ajoute (parce que je ne peux pas éditer mon post au-dessus et je suis navrée d’écrire des trucs aussi longs que sans doute un peu vains) que normalement tu n’auras peut-être pas droit au chômage, mais tu as droit à des indemnités si on te vire, même si tu es payée à l’heure, en cas de licenciement abusif avéré.
Le seul cas, en fait, à ma connaissance, où c’est impossible c’est si tu bosses au black, évidemment.. Les prud’hommes français permettent par exemple de définir et défendre les cas de licenciements abusifs des travailleurs précaires.
La Suisse serait-elle totalement en dehors du droit du travail européen ? Uhm.
Non en effet, en Suisse aussi les Prud’hommes existent.
Mais tu sais, je t’avoue que j’ai pas tant envie de faire des démarches. J’aime assez l’idée de me démerder “toute seule” fondamentalement.
Au pire mes frères vont lui péter sa sale tronche (ouais non c’est n’importe quoi, j’admets…).
Lol !
(Et tout ça c’était dans l’hypothèse où le petit cochon te ferait suer au point de te virer, si jamais tu lui dis ce que tu penses vraiment de lui. :))
Rhooo, tu sais je ne suis pas vraiment dans la catégorie des gens extrêmement énigmatiques et mystérieux…
Je crois que je suis quand même relativement claire. Pis apprendre à se faire respecter, j’ai bien l’impression que c’est l’affaire d’une vie.
Je te bisoute.
J’aime beaucoup ce que vous faîtes. j’aime beaucoup ce que vous êtes.
Cela dit, ça manque un peu de photos. Hum…hum… J’ai osé mais c’est uniquement pour l’audimat
Franchement je te comprends. Je m’aime beaucoup aussi.
Je t’embrasse, chouchou.