Alors bon. Deuxième jour.
1. Tu manques de rompre avec ton mec qui décidément te gonfle avec sa suissitude, tellement tu te sens enfermée en huis-clos. Le grand bazar n’aide pas fondamentalement à te sentir libre et autonome. Les 40 vendeurs qui te collent au cul en te demandant toutes les 12 secondes d’où tu viens, quel est ton nom, si tu aimes ce parfum et si des loukoums dans ta face te conviendraient, non plus.
2. Dans la rue, t’as droit à tous plein de truc bizarres et passablement inattendus : le mec sans bras qui te vend des pistaches (et tu continues à te demander comment il peut les servir les pistaches, tout en devinant la réponse, ce qui en un sens te fait bien rire) (mais tu as l’humour facile quand tu as passé 4h à t’engueuler avec ton mec dans les rues d’Istanbul). Mais y a aussi d’autres trucs plutôt étranges : on te vend des petits lapins. Et pour te montrer qu’ils sont à peu près en forme et à peu près vivants, on te met une carotte avec eux. Et ces petits cons la mangent (c’est basique un lapin).
(et toujours pas moyen de dessiner sur cet ordi…)
3. La bouffe, la bouffe et encore la bouffe. La ceinture que tu portais à ton arrivée ne rentre plus sur le même cran. Pfff. Salope d’Istanbul.