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(musique: Zazie, "Je suis un homme")

 

 

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Et ceci parce qu’on me conçoit toujours comme une femme avant tout, avec toutes les représentations impliquées par la linguistique. Tu suis ?

 

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12 réponse(s) au billet

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fab said, mars 1st, 2008 at 3:26

les dessins sont top comme toujours… le reste :) ben c’est bien toujours toi aussi

fab said, mars 1st, 2008 at 3:27

Don Quichotte tu as déjà lu ?

Karaz said, mars 1st, 2008 at 3:29

Lu non, mais je connais.
Merci pour tes compliments… à double sens quand même, patate. ;-)
Bises.

jess' said, mars 2nd, 2008 at 6:36

ouaip…
bon…
Parce que quand on dit les Droits de l’Homme…ben j’sais que je suis dedans moi porteuse de clito…(ce qui veut dire que je porte que mon clito à moi hein…pas celui des autres)

sans majuscule par contre…

Karaz said, mars 2nd, 2008 at 6:53

Je préfère largement “droits humains”. Surtout parce que je suis très sensible à la portée symbolique des mots.

Lavomisse said, mars 3rd, 2008 at 11:22

Oui, sauf que ceux qui prônent l’utilisation du terme ‘droits humains’ font preuve d’une inculture crasse. Les droits de l’homme tels que nous les connaissons ont été fondés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, d’inspiration à la fois humaniste et universelle.

Commencer à débaptiser des droits fondamentaux de la personne qui ont inspiré les fondements actuels de nos sociétés dans le seul but de coller au politiquement correct revient à nier cet héritage. Or, l’expérience montre qu’il est dangereux de changer les mots qui ont forgé l’Histoire. Changer les mots qui ont forgé l’Histoire est dangereux. L’expérience même récente montre que la trahison, le mensonge et la manipulation sont le plus clair du temps au rendez-vous.

En plus, ‘droits humains’, fidèle miroir de cette période d’ignorance qui est hélas la nôtre, est la variation la plus imbécile que l’on puisse trouver. Qui dit droits ‘humains’ suggère niaisement qu’il puisse également y avoir des droits ‘inhumains’. Bel autogoal…

A tout prendre, je préfère encore une traduction de ‘Menschenrechte” sous la forme de “droits de l’être humain’,

Mais il faut quand même se rendre compte qu’on encule des Mouches (à l’instar de ‘Homme’, terme générique qui désigne les mouches mâles et femelles) avec des gants de boxe, quand même.

Karaz said, mars 3rd, 2008 at 11:42

Tu es libre de penser ce que tu veux, et d’appeler les Noirs des nègres également ou ceux et celles qui travaillent dans le secteur primaire des vilain-e-s. C’est ton choix, ce n’est pas le mien et je ne trouve pas que le politiquement correct soit néfaste, surtout si la réalité suit les mots (sinon ce n’est effectivement que du bla bla).

Et en l’occurrence, c’est toi qui fais preuve d’une inculture crasse : les droits de l’homme ne s’appliquaient qu’aux hommes (de sexe masculin) dans un premier temps justement.
Les termes ne sont donc pas un détail, ils indiquent une évolution des mentalités.

Lavomisse said, mars 4th, 2008 at 2:20

Je trouve regrettable que tu te sentes obligée donner dans la caricature et dans le procès d’intention raciste pour mettre en lumière tes arguments. C’est à la fois facile et inacceptable. C’est indigne d’une intellectuelle de ta trempe.

Et non, le politiquement correct n’a rien de bénéfique puisqu’il consiste précisément à travestir une pensée en la drapant dans des mots inoffensifs. Je ne peux pas comprendre qu’une féministe comme toi puisse se contenter d’une telle mascarade. Ce ne sont pas les mots qu’il faut changer, mais les mentalités. Et de même qu’on ne fait pas de quelqu’un un boute-en-train juste en lui collant un nez rouge sur la gueule, on ne change pas des mentalités en se contentant de changer des mots.

Mais hélas, l’époque est à l’hygiénisme. Après celui de la morale et du corps, c’est au tour de celui des mots. Elle est décidément bien lointaine, l’époque où Georges Brassens s’exprimait en ces mots:

La lune s’attristait. On comprend sa tristesse
On tapait plus dedans. Elle se demandait quand est-ce
Qu’on va se rappeler de m’enculer.

Dans mon affreux jargon, carence inexplicable,
Brillait par son absence un des pires vocables
C’est: “enculé”. Lacune comblée.

Lâcher ce terme bas, Dieu sait ce qu’il m’en coûte,
La chose ne me gêne pas mais le mot me dégoûte,
Je suis désolé de dire enculé.

Oui mais depuis qu’Adam se fit charmer par Eve
L’éternel féminin nous emmerde et je rêve
Parfois d’aller me faire enculer.

Sous les coups de boutoir des ligues féministes
La moitié des messieurs brûle d’être onaniste,
L’autre d’aller se faire enculer.

A force d’être en butte au tir des suffragettes
En son for intérieur chacun de nous projette
D’hélas aller se faire enculer.

Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,
Quand on ne le veut point, un émule de Socrate,
Reste d’aller se faire enculer.

Qu’espèrent en coassant des légions de grenouilles?
Que le royaume de France enfin tombe en quenouille,
Qu’on coure aller se faire enculer?

Y a beaux jours que c’est fait devant ces tyrannettes,
On danse comme des pantins, comme des marionnettes
Au lieu d’aller se faire enculer.

Pompadour, Montespan, La Vallière et j’en passe
Talonnèrent le roi qui marchait tête basse
Souhaitant aller se faire enculer.

A de rares exceptions, nom d’un chien, ce sont elles
Qui toujours mine de rien déclenchent la bagatelle;
Il faut aller se faire enculer.

Oui la plupart du temps sans aucune équivoque
En tortillant du cul dames nous provoquent,
Mieux vaut aller se faire enculer.

Fatigué de souffrir leur long réquisitoire
Ayant en vain cherché d’autres échappatoires,
Je vais aller me faire enculer.

D’à partir de ce soir cessant de croquer la pomme
J’embarque pour Cythère en passant par Sodome,
Afin d’aller me faire enculer.

Afin qu’aucune de vous mesdames n’imagine
Que j’ai du parti pris, que je suis misogyne,
Avant d’aller me faire enculer

J’avoue publiquement que vous êtes nos égales,
Qu’il faut valider ça dans une formule légale,
Je suis enculé mais régulier.

En vertu de quel pouvoir, injustes que nous sommes,
Vous refuse-t-on les droits que l’on accorde aux hommes,
Comme d’aller se faire enculer.

Karaz said, mars 4th, 2008 at 3:00

Je ne suis pas du tout d’accord avec toi.
Et que tu ne penses pas comme moi, soit. C’est une chose. Mais je trouve que tu te permets un peu trop à mon goût de me juger.

Par conséquent je t’emmerde, Lavomisse. Pas parce que tu ne penses pas comme moi -ce qui est toujours frustrant, mais somme toute bien normal- mais parce que tu t’autorises à parler de moi sans même me connaître, juste en te basant sur ce que tu lis.
C’est une intellectuelle de ma trempe qui se permet ce type de raccourcis, si si.
Merci, salut.

Karaz said, mars 4th, 2008 at 3:01

Et tu apprécieras sans doute mon manque de courtoisie au passage, mon franc parler et l’absence de politiquement correct.
Et fous-toi les où je pense, accessoirement.

Lavomisse said, mars 4th, 2008 at 3:21

Je ne te juge pas, je constate juste que tu as recours à des sous-entendus déplorables et insultants (en laissant croire que je pourrais être raciste) pour étayer ton raisonnement. C’est cela que je trouve déplorable.

Quant au reste. Si tu crois qu’il suffit d’être vulgaire pour avoir du franc-parler et être une virtuose de l’outrance, c’est que tu n’as rien compris. Il y a autant de différence entre les deux que ce qui sépare l’éducation de l’élevage. Maintenant si tu n’as pas l’amour-propre nécessaire pour faire la différence entre ces deux choses, je ne peux rien pour toi.

En attendant que quelqu’un, un jour, te lave la langue à grand coup de savon, permets-moi d’être, Madame, de ta goujaterie notoire, le très humble et fidèle imitateur.

Karaz said, mars 4th, 2008 at 3:33

Je ne sais pas ce que je vais faire sans tes très grandes lumières, dis donc. J’attendais tant de ton instruction.
J’espère que je vais quand même réussir à m’en sortir. Merci encore, vraiment.

(P.S : Je n’ai à aucun moment suggéré que tu étais raciste, entre nous soit dit. J’ai évoqué le terme “nègre” et “vilain-e” pour illustrer l’importance des termes.
Ceci dit, je m’en tape. Si pour toi les mots ne disent rien, grand bien t’en fasse.)

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