Ouais bon, donc voilà. Séquence émotion aujourd’hui.
En hiver, je ne vois pas l’intérêt de m’épiler (je ne le vois par ailleurs absolument pas plus en été, à part pour éviter les remarques des pauvres con(ne)s qui vivent uniquement dans leurs magazines et dans “Amour, gloire et beauté” je suppose).
Bien.
Personnellement, je n’ai jamais lu le roman (basé sur des faits réels, je suppose) qui s’appelle “Le choix de Sophie” et qui raconte l’histoire de cette Juive amenée aux SS, qui l’ont obligée à choisir lequel de ses deux enfants elle allait sacrifier tout de suite -sachant que par la suite, le survivant est décédé dans les camps. Cette histoire est abjecte et me file des sueurs froides quand j’y pense. Pas par hasard que je l’ai jamais lue. J’ai trop peur de la bassesse humaine.
Et donc ce matin, une pointe de pas politiquement correct a pointé son gros nez pendant que j’étais à la boulangerie en train de bosser et qu’une dame semblait dramatiquement bouleversée par le fait qu’elle n’avait pas assez d’argent à la fois pour le croissant aux amandes (hyper bon) et le pain au chocolat praliné (hyper bon aussi). Je la sentais au bord du gouffre.
Toutes proportions gardées.
Découvrons ensemble aujoud’hui le formidable langage de Perlinpinpin qui surfe sur le net, en le comparant à celui d’un(e) adulte banal(e) :
Apprenons à communiquer avec ces êtres étranges et incompris.
C 1portan.
Probable que j’aurais rien glandé de la journée.
Et mes esclaves auraient passé leur temps à me critiquer ou à commenter la personne que je suis, en me conseillant ou en portant un regard sur ma petite personne.
Un peu comme maintenant, finalement.
Ouais je sais, c’est n’importe quoi.
Et avant, si jamais, j’étais là.