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(musique : Goran Bregovic, "Ederlezi")







(Comment ça "pratiquement aucun lien avec Pâques" ?)
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Vous êtes averti-e-s, venez pas vous plaindre si vous trouvez qu’il s’agit de masturbation cérébrale, hein.




Mais quand même, parce que j’aime me moquer :

Que répondre à ça, je vous le demande.
Donc voilà. Un critère pour moi pour savoir si je peux me lier intensément avec un homme, c’est son affection ou non pour Ikea. Et son plaisir à y aller. Un homme qui ne frémit pas de joie devant les portes d’Ikea, c’est sûr il doit pas avoir compris l’essentiel de la société consumériste, le gros nul. Et s’il aime pas ma famille, ben ça marche pas. Et plus famille qu’Ikea, y a pas.
Mais ça va, j’en ai trouvé un limite maniaque.


Et sinon, en lien avec le titre, j’adore les affiches publicitaires partout à Genève (entre autres j’imagine) qui vantent les mérites de la patate. Elles sont subtiles et poilantes. Donc le site de la patate.
Moi beaucoup travail, moi pas le temps faire dessin et moi pas inspirée en plus.
Donc voilà, vue lundi, la manchette dans "Le Matin", qui est bien sûr une bouse du monde journalistique comme chacun-e le sait à Genève :

J’ai quand même trouvé assez dingue de faire l’amalgame entre perversion (en l’occurrence ici il s’agissait d’un grand-père pédophile) et transgression du genre.
Quel lien franchement ? Y en a-t-il ? Sur quels travaux se sont-ils/elles basé-e-s pour faire ce dit lien ?
Pis surtout attends, le mec il s’habillait en fille ! Ca explique tout alors, tout s’éclaire !
Bref… Je l’ai trouvé quand même trouvé particulièrement chargée en messages implicites, cette affiche.

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(musique : Zazie, "Un point c’est toi")
J’ai des aspects de ma personne parfaitement conventionnels. Je n’ai rien fondamentalement contre le mariage par exemple. Je ne le vois pas comme un aboutissement pour autant, mais effectivement comme un engagement, une manière de faire la fête et de célébrer une relation qu’on estime.
Mais voilà. C’est la manière de présenter le mariage que je trouve pénible. Tout tourne autour de la mariée, qui est supposée vivre l’expérience la plus importante de son existence. Enfin, elle accède à un statut prétendument enviable, enfin elle est "quelqu’un". Les choses ont pas mal évolué heureusement, mais les clichés ont la dent dure et on continue à gueuler "vive la mariée", à lancer le bouquet, la jarretière, à parler de "passer la corde au cou à l’homme", à perdre son nom de famille (partiellement ou totalement, très souvent) dans le cas des femmes, etc. Ca ça me dérange très profondément.
Mes rêves de mariage sont plus proches de ça finalement :

Et si tu es Suissesse et que tu jettes un coup d’œil sur le site de la ville de Genève, au rayon état civil t’as droit au summum, de mon point de vue, du sexisme institutionnalisé.
